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L'Inrap renforce ses liens avec le département et les aménageurs guadeloupéens
Le 28 mai dernier, à l'occasion d'une rencontre avec les aménageurs de Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, Dominique Garcia, président de l'Inrap, et Guy Losbar, président du Conseil départemental de la Guadeloupe, ont signé une convention-cadre de partenariat scientifique et culturel, en présence de Daniel Guérin, directeur général de l'Inrap, Corine Dampierre, directrice interrégionale Inrap Nouvelle-Aquitaine et Outre-mer et de Michel Mado, conseiller départemental de Guadeloupe.
L'Inrap a ainsi réuni ses partenaires économiques guadeloupéens autour d'un petit déjeuner à la résidence départementale du Gosier de Pointe-à-Pitre en vue de revenir sur les différentes missions de l'institut, le processus de l'archéologie préventive mais aussi la valorisation et le partage de la connaissance des découvertes dans cet archipel des Petites Antilles.
Après les discours de Dominique Garcia et d'Anne Richier, directrice adjointe scientifique et technique Inrap Antilles, suivis d'échanges avec les aménageurs, Guy Losbar, président du Conseil départemental de la Guadeloupe, a souligné l'intérêt d'une collaboration avec l'Inrap qui permettra d'amplifier les travaux archéologiques sur l'archipel et de partager leurs résultats auprès du plus grand nombre et notamment les Guadeloupéens.
Rencontre de l'Inrap avec ses partenaires à la résidence départementale du Gosier de Pointe-à-Pitre.
© Nathalie Sellier-Segard, inrap
Rencontre de l'Inrap avec ses partenaires à la résidence départementale du Gosier de Pointe-à-Pitre.
© Nathalie Sellier-Segard, inrap
Dominique Garcia, président de l'Inrap, Pointe-à-Pitre, signature de convention, 28 mai 2024.
© Nathalie Sellier-Segard, inrap
Un renouvellement des connaissances
Les opérations d’archéologie préventive menées dans l’archipel guadeloupéen, sur prescription de l’État (Dac de Guadeloupe) ont livré des vestiges très divers : objets et outils perdus ou abandonnés par les Amérindiens, traces de leurs villages, mobiliers céramique et lithique, restes de faune consommée, sépultures (voir les fouilles récentes des Abymes et de Saint-Barthélémy) , puis fortifications, villes, habitations et cimetières des colons européens (voir la fouille récente de Belle Allée), des esclaves africains, des engagés, Japonais, Chinois, Annamites, Indiens, Syriens, Africains et Européens qui constitueront la société créole. Les études menées ont permis d’appréhender le peuplement de la Guadeloupe, mais aussi d’approcher au plus près ces hommes et ces femmes qui en ont fait l’histoire et ainsi de renouveler profondément les connaissances.
Mémoire de fouilles
Eddie AIT
Délégué aux relations institutionnelles et au mécénat
Inrap, direction générale
06 78 78 92 09
eddie.ait [at] inrap.fr