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Marseille et les ports en Méditerranée occidentale aux XIIe et XIIIe siècle
Colloque international organisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives,
En partenariat avec Marseille-Provence 2013-Capitale européenne de la culture, le MuCEM et la Villa Méditerranée.
Du 11 au 14 septembre 2013, à Marseille, Villa Méditerranée et MuCEM.
Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne - Archéologie, histoire, anthropologie
par Oueded Sennoune et Anika Kniestedt, Centre d'études alexandrines
Dans le grand commerce maritime en Méditerranée, Marseille fut précédée par beaucoup d'autres cités marchandes, tout d'abord par Amalfi qui possédait, dès le Xe siècle, des comptoirs dans un grand nombre de ports. Au début du XIIe siècle, lors des conquêtes franques sur le littoral palestinien, les cités ayant soutenu ces avancées militaires, furent récompensées par des privilèges portant d'abord sur des conditions favorables au commerce, mais également sur la constitution de quartiers dans les villes des États latins d'Orient. Au cours de ce siècle, Marseille est devenu l'un des principaux ports provençaux à partir duquel les croisés s'embarquaient vers l'Orient. Ce n'est, en revanche, que tardivement que les Marseillais parvinrent à obtenir des privilèges dans les ports du Royaume latin de Jérusalem. Â
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Bibliographie :
- O. Sennoune, Le Phare d'Alexandrie dans les miscellanées d'Ibn al-Shaykh, (2012, à paraître dans la monographie de ce monument)
- O. Sennoune, « Le commerce à Alexandrie au Moyen Âge », Études alexandrines 4, 2011, p. 109-124. 2010
- O. Sennoune, Les voyageurs occidentaux à Alexandrie : des premiers pèlerins à l'arrivée des savants de l'Expédition de Bonaparte, De Boccard édition, 2010, à paraître.
- O. Sennoune, « L'eau et ses merveilles », dans I. Hairy (dir.), Du Nil à Alexandrie : histoires d'eaux, Alexandrie, 2009, p. 664-671.