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L’objet mérovingien : de sa fabrication à sa (re-)découverte
43e Journées internationales de l'Association française d’archéologie mérovingienne (AFAM). Organisées par l’AFAM, l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) et l’Université de Liège (ULiège) avec la collaboration de l’UCLouvain.
Informations pratiques
Inscription sur : https://agencewallonnedupatrimoine.be
Parmi les très nombreuses thématiques étudiées au cours des 42e journées internationales d’archéologie mérovingienne, le mobilier n’a étonnamment jamais été abordé pour lui-même. Ces objets constituent pourtant une part essentielle des données archéologiques qui alimentent nos recherches. Ils sont souvent indispensables pour dater un contexte. Ils sont parfois déterminants pour identifier la nature d’un site ou d’une structure. Ils documentent tantôt le genre tantôt le rang ou le rôle de leurs utilisateurs, tantôt le savoir-faire de leurs producteurs.
Les marges septentrionales des royaumes mérovingiens sont des régions privilégiées pour l’étude de ce mobilier. Les tombes y contiennent en effet une quantité d’objets souvent plus importante que dans celles des sites du cœur et du sud du royaume. Le mobilier y est aussi plus varié : ces régions constituent des lieux d’échanges importants avec d’autres peuples et des zones de passage obligé pour la circulation de certains biens.
Les communications des 43e Journées seront regroupées en trois sections distinctes : objets fabriqués, objets associés, objets exhumés.
- Objets fabriqués : l’objet est fabriqué, utilisé, réparé, jeté, perdu ou déposé auprès d’un défunt. Il nous informe sur les matériaux qui le composent, les artisanats, la circulation (commerce, échanges) et révèle des particularismes régionaux. Il revêt diverses fonctions et significations. Il peut être décoré, transformé.
- Objets associés : beaucoup plus qu’un objet isolé, un assemblage est instructif pour l’archéologue, que ce soit dans des études typo-chronologiques, contextuelles (funéraire vs habitat, remplois) ou identitaires (genre, âge, métier, ethnicité).
- Objets exhumés : dès sa découverte, l’objet pose de nombreux problèmes de conservation qui conditionnent son étude et sa valorisation. La restauration, longue et coûteuse, pose d’autres questions méthodologiques. L’exposition et la mise en dépôt à long terme d’objets de natures variées et souvent fragiles ne sont pas sans conséquences.
La session d’actualités régionales, traditionnelles lors de nos journées, concernera un large domaine géographique : Belgique, Grand-Duché de Luxembourg, sud des Pays-Bas, nord de la France, nord-ouest de l’Allemagne.
Comité d’organisation : Gaëlle Dumont et Olivier Vrielynck (AWaP), Line van Wersch (ULiège), Laurent Verslype (AFAM / UCLouvain).