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L'utilisation des drones dans les relevés archéologiques
Conférences
Publié le
20 février 2012
Mis à jour le
11 mars 2016
Colloque
L'archéologie au laboratoire
Colloque international organisé par Universcience, l’Inrap et la fondation EDF Diversiterre. Auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie Vendredi 27 et samedi 28 janvier 2012.
L'archéologie au laboratoire
par Alain Koehler, Inrap
En archéologie préventive, la fouille vise à sauvegarder les vestiges par l'étude à défaut de pouvoir en assurer la préservation physique. Dans cette démarche, les relevés constituent une modélisation du réel (on dessine ce que l'on comprend et ce que l'on voit), et utilisent avantageusement la photographie comme support, moyennant divers traitements informatiques. L'archéologue dessine ainsi sur des photographies corrigées, redressées, assemblées à l'échelle souhaitée. Cette méthode, sous cette forme simple ou sous d'autres plus complexes actuellement expérimentées (génération puis projection de modèles 3D texturés), exige de réaliser les prises de vue dans des conditions particulières. Les drones constituent un vecteur d'autant plus intéressant pour acquérir ces images qu'ils ouvrent une voie très novatrice à l'automatisation d'une grande partie de l'acquisition des clichés.
Alain Koehler, licencié en chimie-physique, s'oriente vers l'archéologie en 1986. Il travaille à la direction des antiquités historiques d'Île-de-France, puis à l'Association pour les fouilles archéologiques nationales. Il dirige des opérations de diagnostic et de fouille, et devient en 2003 adjoint scientifique et technique à l'Inrap pour la région Champagne-Ardenne. Depuis 2009, il est chef du service Méthodes et qualités à la direction scientifique et technique de l'Inrap.