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Les femmes et l'art, qui étaient donc les Magdaléniennes ?
Chaque semaine, l’actualité de l’archéologie, les avancées de la recherche française et internationale.
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Avec Jean-Jacques Cleyet-Merle, conservateur général, Musée national de Préhistoire, Les Eyzies-de-Tayac
Par Vincent Charpentier
Émission du 29 juin 2011
Visiter une grotte pour y découvrir son art pariétal est toujours un moment important dans la vie d'un préhistorien.
Voici une quinzaine d'année, j'ai eu la chance de visiter l'une d'entre elles. Après la longue montée de la falaise de Valonponda, le passage d'une mince corniche à pic, nous avons laissé sur notre droite la grotte Chauvet et sa lourde porte blindée pour accéder au porche d'une autre grotte bien plus modeste. Entre deux stalagtittes il faut alors se hisser dans une étroite fissure de 50 cm pour déboucher sur un chaos de pierres et un puits de 10 mètres de profondeur.
Dans l'obscurité se dresse sur notre droite une femme peinte de trois traits rouges. Nous voici devant une Magdalénienne, petite femme sylphide et vieille de 12500 ans.