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Actualités de l'Inrap
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A Bondoufle, les archéologues mettent au jour des vestiges du haut Moyen Âge, de l’Antiquité et de la Seconde Guerre mondiale. Par archéomagnétisme, ils ont révélé la présence de nombreuses scories, témoignant d'une activité de forge.
Fermé depuis mars 2020, en application des mesures sanitaires, le Point Éphémère a souhaité mettre à profit cette fermeture en documentant sa salle de concert, devenue provisoirement un site archéologique. Des archéologues de l’Inrap et des étudiants des Beaux-Arts de Paris se sont associés à lui en vue de réaliser un projet d’art centré sur l'« archéologie du présent ».
À Vitry-sur-Seine, l'Inrap fouille un site dont les vestiges témoignent d’une occupation humaine en bord de Seine depuis le début du Néolithique jusqu’à l’époque médiévale.
À Sceaux, l'Inrap a mis au jour les états successifs de l'église Saint-Jean-Baptiste depuis le Moyen Âge et étudié le caveau du duc du Maine, fils légitimé du roi Louis XIV et de la marquise de Montespan.
À Crisenoy, l'Inrap a fouillé plusieurs structures s'échelonnant du Paléolithique supérieur au Hallstatt final / La Tène ancienne. La fréquentation à la Préhistoire est attestée par la découverte de silex, ainsi que par celle d’une fosse datée du Mésolithique, contenant un crâne de cerf. Un réseau fossoyé, une zone d’habitat et des fosses de rejets ainsi qu’un petit enclos carré, probablement funéraire indiquent la diversité des occupations dans ce secteur encore peu exploré de la Brie française.
À Ivry-sur-Seine, une équipe de l'Inrap a mis au jour les vestiges d'une vaste maison de l'âge du Bronze ancien (vers -2 200 ans), découverte rare en Île-de-France.
En 2017, à Chamigny, l'Inrap avait mis au jour trois importants blocs de pierre conservés dans des limons. Depuis, un enregistrement photographique en lumière rasante a révélé des premiers motifs sur la face du bloc principal qui reposait au sol, avant qu'un nettoyage exhaustif ne dévoile l’intégralité du décor anthropomorphe gravé, apparentant ce mégalithe aux « statues-menhirs » néolithiques, une rareté en Île-de-France.
La nécropole du haut Moyen Âge de Noisy-le-Grand (93) se distingue par le nombre de sépultures, 765 sur 1200 m² et l’excellent état de conservation des ossements et des vestiges malgré sa situation en plein centre-ville. Créée dès la fin du VIe siècle, la nécropole mérovingienne regroupe 253 sépultures et est ceinte par un fossé circulaire. Les sujets sont inhumés habillés et généralement déposés dans de volumineux sarcophages de plâtre. À l’époque carolingienne, les défunts, enserrés dans des linceuls, sont déposés dans de simples fosses. Ces 489 sépultures s’installent sur les inhumations précédentes.